De
la musique traditionnelle chinoise à l'improvisation libre
d'avant-garde, ce
double-disque magnifiquement présenté met en scène
la musique née de la réunion de ces deux talentueux
artistes de différentes cultures et différentes générations
: Le violoniste Malcolm
Goldstein (né en 1936),
un des plus grands maîtres dans le domaine de l'improvisation
libre, et Liu
Fang, la virtuose du pipa chinois
et jeune maître de la musique traditionnelle classique chinoise.
Ils sont décrits toutefois comme "âmes sœurs"
quand il s’agit de "communication" au moyen de la
musique. ( plus
d'information + critiques)

Quand le vent
balaie la terre, l'herbe se met à danser. Lorsque ce qui
vient de l’est se rencontre avec ce qui vient de l’ouest,
c’est l’occasion d’une musique neuve. Le pipa
et le violon, que séparent des histoires très anciennes,
en arrivent à partager un même espace, et de leur rencontre
surgit une qualité sonore nouvelle. Quand le vent souffle
sur la terre, c’est à la harpe d’Éole
de répondre.
Tous
les duos ici sont improvisés, il n'y a pas de schéma
préalable servant de guide à l’exécution.
C’est tout à fait librement que chaque musicien suit
sa propre voie au travers de ce qu’on pourrait appeler un
terrain d'entente commun. L’improvisation permet notre participation,
elle la requiert même. Ce qui en ressort, c’est la cohérence
du geste sonore. De l’archet glissant sur la corde et du plectre
accrochant le fil de soie, les deux ne faisant plus qu’un,
résulte une texture sonore nouvelle.
"Liu FANG est
une musicienne chinoise exilée au Canada. C’est une virtuose,
de renommée internationale, jouant la musique traditionnelle
ou contemporaine de son pays d’origine sur deux instruments
magnifiques que sont le pipa (luth chinois) ou le guzheng
(cithare chinoise). Elle improvise aussi et a rencontré le
maître occidental Malcolm GOLDSTEIN, violoniste plus connu
des cercles de musique expérimentale.
Ils ont enregistré en duo ce fantastique double CD. Si le
deuxième (et excellent) disque propose uniquement des duos
librement improvisés, le premier (enfin, le CD numéroté 1),
expose de façon passionnante les cultures et techniques de
chacun, alternant solo et duo, écriture et improvisation.
Et même, mise en perspective lorsque GOLDSTEIN ré-interprète
une pièce de Béla Bartok que celui-ci avait déjà transposé
à partir d’un enregistrement de 1935 (par Halima Hvro) d’une
chanson traditionnelle d’Europe centrale... On découvrira
avec autant de bonheur un blues halluciné du même GOLDSTEIN
ou une pièce du compositeur chinois Liu Tianhua. Ce qui frappe
c’est d’abord la parfaite entente, issue bien sûr d’un exceptionnel
niveau d’écoute des deux instrumentistes. Ensuite (et dans
le même temps) leur capacité à quitter naturellement des idiomes
pourtant très marqués esthétiquement. Ce ne peut être rendu
possible que par cette qualité indispensable qu’est la maîtrise
du style... Ce que l’on attend des artistes... mais que l’on
n’obtient pas toujours... Malgré la plus grande linéarité
formelle apparente proposée par le pipa, le violon étant plus
"trash" (enfin, relativement, des variations étant
apportées par les tenus à l’archet, ce qui peut en autres
considérations techniques le différencier du luth), le dialogue
subtil s’installe lors des improvisations en duo. On peut
dire que nous avons à entendre une musique qui avance, ce
qui la place dans la catégorie poésie." -
Dino,
Revue & Corrigée, 2011, France
Calendrier
de la tournée et les informations de réservation pour
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Cet
enregistrement a été rendu possible grâce à
l'aide du Canada
Fonds de la musique et de la section musique du Conseil
des Arts du Canada.
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